En bref...
  1. Médecine naturelle efficace : la phytothérapie utilise des plantes médicinales pour soulager, prévenir ou accompagner le traitement des troubles digestifs, articulaires, nerveux ou cutanés chez le cheval.
  2. Formes variées et ciblées : les préparations à base de plantes (infusion, extrait sec, teinture mère) sont choisies selon la partie utilisée (racine, feuille, fleur, graine) et le principe actif recherché.
  3. Encadrement essentiel : mal dosée ou mal choisie, une plante peut devenir toxique, interagir avec un médicament ou provoquer des effets secondaires.
  4. Reconnaissance scientifique : validée par la pharmacopée européenne, la phytothérapie est compatible avec la médecine moderne et appuyée par de nombreuses études.
  5. Se former pour bien pratiquer : suivre une formation spécialisée et des stages permet une utilisation sûre et professionnelle, dans le respect du cheval et de la plante.

Phytothérapie équine

La phytothérapie est une médecine naturelle fondée sur l’utilisation des plantes médicinales pour prévenir, soulager ou accompagner le traitement de divers troubles chez le cheval. Reconnue pour son efficacité, elle repose sur l’extraction de substances actives (flavonoïdes, alcaloïdes, huiles…) présentes dans chaque partie de la plante : feuille, racine, fleur ou graine. Selon la forme (infusion, extrait sec, teinture mère…), les effets varient et peuvent viser des troubles digestifs, articulaires ou nerveux.

Des produits comme la valériane ou l’harpagophytum sont utilisés pour leurs propriétés apaisantes ou anti-inflammatoires. Bien que reconnue par la pharmacopée européenne, cette pratique doit être encadrée pour éviter les risques, notamment liés à la toxicité, aux effets secondaires, ou à l’interaction avec un médicament allopathique.

Une formation spécialisée est essentielle pour devenir phytothérapeute équin. Des stages et cursus adaptés à la pratique professionnelle permettent d’identifier les bonnes préparations à base de plantes et d’assurer une utilisation raisonnée. La phytothérapie, lorsqu’elle est bien maîtrisée, s’impose comme une alternative thérapeutique efficace et respectueuse de la santé du cheval.

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13.10

Qu’est-ce que la phytothérapie ?

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C’est avant tout une discipline thérapeutique fondée sur l’utilisation des plantes médicinales dans une approche naturelle de la santé. Sa définition repose sur l’emploi de substances actives végétales sous différentes formes, telles que les infusions, les extraits secs, les tisanes, ou encore les huiles essentielles, afin de traiter ou soulager divers troubles. Dans le domaine équin, cette médecine naturelle offre des solutions adaptées aux maux récurrents rencontrés chez le cheval : tensions musculaires, troubles digestifs, agitation, ou baisse de forme.

Longtemps utilisée en médecine traditionnelle, la phytothérapie s’appuie sur l’usage traditionnel des plantes reconnu dans de nombreuses cultures. Certaines parties du végétal – feuille, racine, graine ou fleur – sont sélectionnées pour leur propriété ciblée. Par exemple, la valériane, souvent proposée en complément alimentaire, possède une activité apaisante sur le système nerveux et peut être bénéfique pour des chevaux anxieux ou stressés. La camomille, sous forme de tisane ou de gélule, est réputée pour son effet antispasmodique, apte à calmer les tensions digestives.

Chaque plante médicinale contient un ou plusieurs principes actifs dont l’action peut varier selon le mode de préparation et la concentration. Dans un contexte de soins équins, elle peut accompagner le traitement classique ou constituer une approche alternative ciblée, notamment en phase de prévention ou lors de cures saisonnières. Elle participe ainsi à maintenir l’organisme du cheval dans un état de santé optimal sans recourir systématiquement à des médicaments de synthèse.

Intégrée dans une stratégie globale, cette pratique naturelle, lorsqu’elle est bien maîtrisée, s’avère efficace et respectueuse des équilibres physiologiques. Elle s’inscrit dans une démarche de soin cohérente, attentive à la qualité des produits, aux besoins spécifiques de l’animal, et à une utilisation raisonnée des ressources végétales.

Comment utiliser les plantes en phytothérapie ?

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La manière d’utiliser les plantes conditionne directement leur efficacité thérapeutique. Chaque préparation à base de matière végétale mobilise un procédé spécifique, adapté à la partie de la plante sélectionnée (racine, feuille, fleur, graine), à son objectif thérapeutique, et au type de trouble ciblé chez le cheval. Les formes les plus courantes incluent l’infusion, la teinture mère, la décoction, l’extrait de plante fraîche ou encore les macérâts huileux. Ces différentes formes galéniques influencent l’assimilation des principes actifs par l’organisme du cheval.

L’infusion est particulièrement bien adaptée aux feuilles et fleurs délicates comme celles de la camomille, qui peuvent être administrées dans la ration ou en trempage de foin pour soulager le stress digestif. En revanche, pour des plantes aux principes actifs moins solubles, telles que la racine d’harpagophytum, une teinture mère ou un extrait de plante fraîche est préférable. Ces méthodes offrent une concentration plus élevée et une activité plus marquée, idéales pour des chevaux sujets à des troubles articulaires ou inflammatoires.

Une anecdote personnelle illustre bien cette dynamique : lors d’une saison particulièrement humide, un jeune trotteur de l’écurie développait des tensions chroniques au niveau des épaules. Après examen vétérinaire et validation, une préparation à base de reine-des-prés en teinture mère, combinée à des infusions de saule blanc, a été introduite sur trois semaines. Le traitement, bien toléré, a permis une nette amélioration de l’élasticité musculaire sans recourir à un médicament allopathique, renforçant la pertinence de ces produits de phytothérapie en médecine naturelle équine.

Chaque utilisation doit cependant respecter une posologie précise, ajustée au poids et à l’état de santé du cheval. Les plantes ont un effet réel : mal dosées, certaines peuvent devenir toxiques. La maîtrise des techniques d’extraction, le choix du produit, et la forme galénique sont donc essentiels pour une utilisation sûre et efficace.

Quels sont les bienfaits de la phytothérapie ?

Les plantes offrent une variété de bienfaits reconnus, tant pour la santé humaine que pour celle du cheval. Utilisée depuis des siècles, la phytothérapie représente une médecine naturelle complète qui répond aux besoins physiologiques sans perturber les équilibres internes. Chez les équidés, elle permet de soulager de nombreux troubles courants, tout en favorisant une approche préventive, douce et durable.

Voici les principaux bienfaits observés dans le cadre d’une prévention ciblée :

  • Apaisement du système digestif : certaines plantes, comme la mélisse ou la camomille, agissent sur les ballonnements, les spasmes ou la nervosité gastrique. Elles sont particulièrement utiles chez les chevaux sensibles au stress ou sujets aux coliques.

  • Soutien articulaire et locomoteur : l’harpagophytum, l’ortie ou la reine-des-prés sont employées pour leurs effets anti-inflammatoires. En traitement symptomatique, elles permettent de soulager les douleurs articulaires ou musculaires tout en évitant les effets secondaires des médicaments de synthèse.

  • Renforcement du système immunitaire : l’échinacée et l’ail stimulent les défenses naturelles. Ces plantes peuvent être données lors des changements de saison ou à l’approche d’un effort physique intense pour améliorer la résistance de l’organisme.

  • Régulation du système nerveux : la phytothérapie propose des solutions naturelles contre l’hyperactivité, la nervosité ou les troubles du sommeil du cheval. La valériane, la passiflore ou l’aubépine sont souvent utilisées pour favoriser un retour au calme sans sédation.

  • Soutien de la peau et du foie : les plantes médicinales comme la bardane, le chardon-marie ou la pensée sauvage participent à la détoxification et à la régulation des éruptions cutanées. Ces produits sont utiles après un vermifuge ou un excès alimentaire.

Grâce à ces effets multiples, la phytothérapie s’intègre facilement dans les routines d’entretien et de prévention du cheval de sport comme de loisir. Elle permet une action ciblée, progressive, et respectueuse du métabolisme équin, tout en réduisant l’usage de substances chimiques sur le long terme.

Quels sont les principes actifs des plantes ?

En phytothérapie, le principe actif désigne la substance naturellement présente dans une plante qui exerce une action thérapeutique sur l’organisme. Ces composants biochimiques – alcaloïdes, flavonoïdes, tanins, saponines ou huiles essentielles – sont à l’origine des effets observés lors d’un traitement. Dans le domaine équin, la compréhension de ces principes est indispensable pour une utilisation ciblée, sûre et efficace.

L’origine des principes actifs

Chaque partie de la plante (racine, feuille, graine, fleur) concentre des principes actifs différents, selon sa fonction biologique et sa maturité. Par exemple, la racine d’harpagophytum contient des harpagosides à effet anti-inflammatoire, tandis que les fleurs de camomille sont riches en apigénine, aux propriétés calmantes.

Les extraits secs, les tisanes, les infusions, les macérats ou les huiles permettent d’isoler ces substances selon des méthodes d’extraction définies par la pharmacopée européenne, garantissant un usage standardisé. Ce référentiel scientifique valide l’efficacité de nombreuses plantes , tout en encadrant leur emploi dans les médicaments à base de végétaux.

Comparatif des principaux principes actifs utilisés chez le cheval

Implication dans le soin équin

L’effet recherché dépend de la concentration du principe actif, de sa forme galénique, mais aussi de la posologie adaptée à l’animal. Le cavalier doit veiller à ne jamais improviser sans connaître précisément les substances actives impliquées. Certaines plantes peuvent interagir avec d’autres médicaments à base de molécules allopathiques, ce qui impose une réelle vigilance.

L’usage de plantes médicinales dans un cadre réglementé et fondé sur la pharmacopée européenne permet d’assurer une cohérence entre la qualité du produit et la sécurité d’emploi chez l’animal. De plus, l’extrait sec reste la forme la plus stable pour un usage prolongé, avec une conservation optimisée des principes actifs.

Plante médicinalePrincipe actifAction principaleForme recommandée
HarpagophytumHarpagosidesAnti-inflammatoire articulaireExtrait sec, gélule
ValérianeAcide valéréniqueSédatif légerTeinture mère, poudre
CamomilleApigénineAntispasmodique, calmanteInfusion, tisane
OrtieFlavonoïdes, siliceReminéralisant, diurétiquePoudre, infusion
ÉchinacéeAlcamidesImmunostimulantExtrait sec, liquide
Chardon-MarieSilymarineProtecteur hépatiqueGélule, décoction
PassifloreFlavonoïdes, harmaneAnxiolytique naturelInfusion, teinture

Implication dans le soin équin

L’effet recherché dépend de la concentration du principe actif, de sa forme galénique, mais aussi de la posologie adaptée à l’animal. Le cavalier doit veiller à ne jamais improviser un traitement sans connaître précisément les substances actives impliquées. Certaines plantes peuvent interagir avec d’autres médicaments à base de molécules allopathiques, ce qui impose une réelle vigilance.

L’usage de plantes médicinales dans un cadre réglementé et fondé sur la pharmacopée européenne permet d’assurer une cohérence entre la qualité du produit et la sécurité d’emploi chez l’animal. De plus, l’extrait sec reste la forme la plus stable pour un usage prolongé, avec une conservation optimisée des principes actifs.

La phytothérapie est-elle efficace ?

La phytothérapie, fondée sur les plantes médicinales, bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance croissante à la santé publique et s’inscrit aussi dans une démarche compatible avec la médecine moderne. De nombreuses études scientifiques ont validé son efficacité dans le traitement symptomatique de divers troubles, tout en soulignant la nécessité de rigueur dans son usage.

Preuves scientifiques et reconnaissance institutionnelle

  • Une revue systématique basée sur 23 essais cliniques comparant des remèdes à base de safran, lavande ou mélisse à des antidépresseurs classiques (imipramine, fluoxétine) dans la gestion de la dépression a révélé que le safran obtenait des résultats encourageants, avec peu ou pas d’effets indésirables.

  • Une grande enquête concernant la santé buccale a montré que la phytothérapie était souvent plus efficaces que des traitements placebo ou standards, avec une amélioration notable de la qualité de vie.

  • Des évaluations systématiques récentes soulignent également la sécurité et le potentiel thérapeutique des remèdes à base de plantes face à certaines affections, tout en invitant à poursuivre les recherches pour affiner les protocoles.

  • Sur le plan institutionnel, l’ESCOP, publie des monographies scientifiques validant la sécurité, la qualité et l’efficacité des médicaments à base de plantes reconnus dans la phytothérapie moderne.

Une complémentarité avec la médecine moderne

La phytothérapie moderne (ou phytothérapie médicale) repose sur des méthodes rigoureuses d’extraction, d’analyse biochimique et d’essais cliniques, respectant ainsi les standards de la médecine fondée sur les faits. Elle ne se substitue pas à la médecine conventionnelle mais la complète, notamment dans les cures symptomatiques ou en phase de prévention, quand les plantes interviennent avec douceur, tout en réduisant les effets secondaires liés à certains médicaments chimiques.

Points de vigilance – mais sources fiables pour rassurer

  • Certains professionnels alertent que, si les plantes médicinales sont bien connues de leurs vertus, elles ne doivent pas remplacer des traitements indispensables, comme les antibiotiques pour une infection sévère ( source: VIDAL)

  • Malgré des résultats positifs, des limitations méthodologiques (taille limitée des études, variabilité des protocoles) persistent et demandent une interprétation mesurée et responsable.

  • Il demeure essentiel de recourir à des produits fiables, respectant la législation et provenant d’organismes ou pharmacies sérieuses, car une plante mal dosée ou de mauvaise qualité peut masquer une toxicité ou une inefficacité.

Pour le cavalier

  • La phytothérapie a prouvé son efficacité dans certains domaines, notamment en soutien à la santé globale, grâce à des études cliniques solides et une validation par des instances scientifiques.

  • Intégrée avec discernement, elle représente une approche complémentaire précieuse à la médecine moderne, permettant de soulager le cheval dans des situations quotidiennes (stress, digestion, récupération).

  • Rester vigilant quant à la qualité du produit, sa provenance, la posologie, ainsi que l’état de santé général de l’animal permet de garantir une application sûre et bénéfique.

Cette étape confirme que la phytothérapie, lorsqu’elle est bien utilisée, peut devenir un allié fiable et durable au service du cheval et du cavalier, dans un cadre scientifique sérieux et respectueux de la santé publique.

Quels sont les risques de la phytothérapie ?

Bien que d’origine naturelle, la phytothérapie n’est pas dénuée de risques. Toute plante médicinale contient des substances actives capables d’agir profondément sur l’organisme. Mal préparée, mal utilisée, ou administrée sans tenir compte de l’état de santé du cheval, elle peut engendrer des effets secondaires parfois graves, voire conduire à des cas de toxicité.

Risques liés au dosage et à la plante elle-même

Certaines préparations concentrées (comme les extraits secs ou les huiles essentielles) présentent un risque élevé si la posologie n’est pas strictement respectée. Par exemple, le millepertuis, pourtant reconnu pour ses effets antidépresseurs, peut interagir avec de nombreux médicaments vétérinaires, modifiant leur efficacité ou provoquant des effets indésirables. De même, la digitale pourprée, hautement toxique, peut provoquer des troubles cardiaques sévères si elle est mal identifiée ou utilisée à tort.

Interactions médicamenteuses et réactions individuelles

La pharmacologie des plantes révèle que certaines substances végétales interfèrent avec les mécanismes métaboliques équins. Par exemple, des plantes comme l’ail ou le ginkgo, pourtant bénéfiques à faible dose, peuvent fluidifier le sang et augmenter les risques de saignement si elles sont associées à d’autres traitements. De plus, chaque cheval réagit différemment : une plante bien tolérée par un sujet peut déclencher une réaction cutanée ou digestive chez un autre.

Qualité et origine du produit

Un autre risque majeur réside dans la qualité du produit utilisé. Des plantes mal conservées, récoltées dans des zones polluées, ou mal identifiées, peuvent être toxiques. De plus, certaines poudres vendues sur internet sont coupées avec des substances chimiques, sans traçabilité. La présence de métaux lourds ou de pesticides est un danger réel, surtout dans les circuits non contrôlés.

Règles de prudence

  • Ne jamais administrer une préparation sans connaître précisément sa composition.

  • Toujours adapter le traitement au poids, à l’âge et à l’état du cheval.

  • Ne pas cumuler plusieurs plantes aux effets similaires sans avis éclairé.

  • Consulter un vétérinaire ou un professionnel en pharmacologie équine avant toute cure.

Comment se former à la phytothérapie ?

Se former à la phytothérapie, notamment dans sa déclinaison équine, nécessite une approche sérieuse et progressive. Cette discipline, à la croisée de la médecine traditionnelle et des sciences végétales, exige des connaissances précises en botanique, en pharmacologie, mais aussi en physiologie du cheval. L’objectif n’est pas seulement de connaître les plantes médicinales, mais de savoir les intégrer efficacement dans un traitement individualisé.

Choisir une formation spécialisée en phytothérapie équine

Plusieurs organismes proposent aujourd’hui des formations centrées sur la phytothérapie équine, souvent à distance ou en présentiel. Ces parcours s’adressent aux professionnels du monde équestre (cavaliers, ostéopathes animaliers, vétérinaires, soignants) et abordent notamment :

  • La reconnaissance des plantes médicinales (morphologie, parties utilisées, principes actifs)

  • Les voies d’administration chez le cheval (poudre, infusion, macérât, extrait sec…)

  • La gestion des risques (toxicité, effets secondaires, interactions médicamenteuses)

  • Les protocoles d’usage adaptés aux pathologies courantes équines

  • L’élaboration de cures saisonnières ou de traitements symptomatiques ciblés

Certains modules incluent des stages pratiques, en centre ou sur le terrain, permettant d’observer les effets des plantes sur les chevaux, de réaliser des mélanges, ou d’évaluer les réponses individuelles des animaux.

Intégration dans la pratique professionnelle

Devenir phytothérapeute équin ne s’improvise pas. Une formation sérieuse doit inclure une mise en contexte éthique et réglementaire : en France, seul le vétérinaire est habilité à prescrire un traitement. Cependant, les personnes formées peuvent intervenir en complément de la médecine vétérinaire, dans le cadre du bien-être et de la prévention. Cette pratique professionnelle peut ainsi enrichir une approche holistique du soin, en synergie avec d’autres disciplines comme l’ostéopathie, la nutrition ou l’aromathérapie.


Le développement de la phytothérapie équine représente un axe prometteur pour les passionnés souhaitant allier médecine traditionnelle et connaissances modernes. Une formation rigoureuse est donc la clef pour pratiquer dans le respect de l’animal, de la plante, et du cadre légal.